de soixante douze centimètres. Le tout est maintenu en place par des colliers de fer ceinturant l’édifice. Ces derniers combinés avec les propriétés dilatantes du bois au contact de l’eau, préviennent l’apparition de fuites. La cuve coulera cependant pendant une bonne journée avant d’atteindre son étanchéité maximale. Le toit conique est quant à lui fait de planches de contre-plaqué étanchéisées a l’aide d’une couverture spéciale. La hauteur de la cuve en pieds sera égale au nombre de colliers plus un.

Bien que rapide, l’installation d’une telle structure sur son toit est sans aucun doute un investissement. Il faut compter $25,000 pour une cuve en bois de 10,000 gallons (37,800 litres, 4m de diamètre sur 3.66m de haut, la plus répandue) et $65,000 pour une cuve de même capacité en métal. L’investissement sera néanmoins amorti en plusieurs années, la durée de vie de cuves comme celles-ci pouvant dépasser les trente ans. Très peu d’entreprises sont spécialisées dans la construction et l’installation de ces Water Towers d’eau. On en compte plus que deux à New York. Si c’était le cas a l’époque, ce créneau n’est plus aussi porteur et rentable. Malheureusement, regrettent les responsables de ces entreprises, les matériaux utilisés

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tout savoir sur les Water Towers...

 

 

 

à première vue

 

 



Les premiers spécimens sont apparus sur les toits des immeubles des cinq boroughs au milieu du 19eme siècle, lorsque ceux-ci ont commencé à dépasser les six étages – comprenez cinq étages, le système américain assimilant notre rez-de-chaussée au premier étage -. Leur apparence d’époque et leur utilisation n’ont pas évolué depuis: subvenir à tous les besoins en eau, de l’utilisation domestique aux urgences pompiers.
L’accroissement du nombre et de la hauteur des immeubles ont contribué à ce que ces réservoirs soient la seule option possible pour les promoteurs immobiliers afin de respecter les règles anti-incendie draconiennes imposées par le fire department. Aussi, le réseau sous-terrain étant toujours d’époque, les tuyaux sont plus larges que ceux prévus dans les normes de nos jours. La pression disponible dans le réseau est comprise entre 45 et 60 pounds par square inches - 3 et 4 kilogrammes par centimètres carrés -, ce qui permet à l’eau d’atteindre le sixième étage d’une construction normale. - Plus schématiquement, l’eau ne peut en aucun cas s’élever naturellement plus haut que son point d’origine; Or, Hillview Reservoir (Westchester County) qui fournit à New York City la totalité de ses besoins en eau, se trouve au même niveau que le sixième étage d’un immeuble standard, une trentaine de kilomètres plus au sud –.
Pour remédier au problème qui se pose aux étages supérieurs, trois solutions sont possibles:

faits historiques et scientifiques - part 1
faits historiques et scientifiques - part 2

 

survolez les étapes...

 

l'industrie

 

 

composition et assemblage

 



On estime a 15,000 le nombre de Water Towers éparpillés sur les toits des cinq borough de New York. Si la grande majorité d’entre eux sont fait exclusivement de bois, on peut toutefois en rencontrer quelques exemplaires en métal – beaucoup plus compliqués à installer, ils sont surtout utilisés dans l’industrie -.
Un jour seulement est nécessaire à une équipe de six personnes pour démonter une vieille cuve de taille normale et en remonter une sortie d’usine.
Car il s’agit bien ici de montage ou de démontage : toutes les pièces de bois sont travaillées et sculptées dans les ateliers et sont par la suite assemblées sur site comme un puzzle. Aucun clou n’est utilisé pour l’assemblage. Une centaine de planches de cèdres ou de sequioa de six centimètres et demi d’épaisseur sont utilisées pour les murs et le plancher. Pour compléter les précieux atouts du bois qui ne rouille ou ne gèle pas, cette épaisseur permet une isolation équivalente à un mur de béton de soixante douze centimètres. Le tout est maintenu en place par des colliers de fer ceinturant l’édifice. Ces derniers combinés avec les propriétés dilatantes du bois au contact de l’eau, préviennent l’apparition de fuites. La cuve coulera cependant pendant une bonne journée avant d’atteindre son étanchéité maximale. Le toit conique est quant à lui fait de planches de contre-plaqué étanchéisées a l’aide d’une couverture spéciale. La hauteur de la cuve en pieds sera égale au nombre de colliers plus un.


ils sont partout !



Bien que rapide, l’installation d’une telle structure sur son toit est sans aucun doute un investissement. Il faut compter $25,000 pour une cuve en bois de 10,000 gallons (37,800 litres, 4m de diamètre sur 3.66m de haut, la plus répandue) et $65,000 pour une cuve de même capacité en métal. L’investissement sera néanmoins amorti en plusieurs années, la durée de vie de cuves comme celles-ci pouvant dépasser les trente ans. Très peu d’entreprises sont spécialisées dans la construction et l’installation de ces Water Towers d’eau. On en compte plus que deux à New York. Si c’était le cas a l’époque, ce créneau n’est plus aussi porteur et rentable. Malheureusement, regrettent les responsables de ces entreprises, les matériaux utiliséssont tellement durables qu’ils ne nécessitent pas de remplacement régulier. Seul un entretien suivi suffit à éviter au propriétaire de l’immeuble une telle dépense avant de longues années. En plus de la diversification, c’est d’ailleurs le service après-vente qui permet de maintenir en vie ce corps de métier historiquement rattaché au syndicat des charpentiers.



Au même titre que la fumée blanche s’échappant des bouches d’égout ou les flocons de neige qui remontent le long des buildings en hiver, ces Water Towers d’eau font partie de ces quelques phénomènes new yorkais que tout le monde remarque en se posant des questions, mais sans jamais y apporter de réponse précise. Bleu, vert, brut, frappé du drapeau national ou bariolé de rouge, ce concept bizarre mais ingénieux fait bel et bien parti du patrimoine et du skyline de la ville. Leur répartition géographique est à quelques exceptions prêts, totalement proportionnelle à celle des constructions moyennes ou très élevées. Ainsi, bien qu’omniprésent partout sur Manhattan, leur concentration sera encore plus forte dans des quartiers comme le Financial District, Midtown ou Flatiron mais beaucoup plus rare dans des quartiers comme East Village, Harlem ou Western Queens/Brooklyn. Même si la tendance actuelle pousse à cacher les Water Towers des buildings fraîchement construits derrière des murs de briques ou d’aluminium, certain essaient tout de même de personnaliser les leurs afin de les rendre plus attractifs aux yeux des touristes ou des locaux, attristés par le gris sombre du béton omniprésent sur les parois verticales des buildings.

Vous comprendrez en parcourant ce site web que le message a été reçu. Il serait malheureusement impossible de faire la présentation de tous les Water Towers présents dans le ciel new yorkais, et il est certain que de sublimes exemplaires ont été oubliés ; je m’en excuse par avance. Au fil des pages, vous découvrirez ceux que tout le monde peut observer de ses propres yeux…



... juste en levant la tête!

 

 



On estime a 15,000 le nombre de Water Towers éparpillés sur les toits des cinq borough de New York. Si la grande majorité d’entre eux sont fait exclusivement de bois, on peut toutefois en rencontrer quelques exemplaires en métal – beaucoup plus compliqués à installer, ils sont surtout utilisés dans l’industrie -.
Un jour seulement est nécessaire à une équipe de six personnes pour démonter une vieille cuve de taille normale et en rem onter une sortie d’usine. Car il s’agit bien ici de montage ou de démontage : toutes les pièces de bois sont travaillées et sculptées dans les ateliers et sont par la suite assemblées sur site comme un puzzle. Aucun clou n’est utilisé pour l’assemblage. Une centaine de planches de cèdres ou de sequioa de six centimètres et demi d’épaisseur sont utilisées pour les murs et le plancher. Pour compléter les précieux atouts du bois qui ne rouille ou ne gèle pas, cette épaisseur permet une isolation équivalente à un mur de béton sont tellement durables qu’ils ne nécessitent pas de remplacement régulier. Seul un entretien suivi suffit à éviter au propriétaire de l’immeuble une telle dépense avant de longues années. En plus de la diversification, c’est d’ailleurs le service après-vente qui permet de maintenir en vie ce corps de métier historiquement rattaché au syndicat des charpentiers.



La ville de New York a toujours tendance à inspirer les mêmes symboles classiques. Ce peut être par exemple, les gratte-ciel, la Statue de la Liberté, Wall Street, Harlem, la mode, le 11 septembre, l’Empire State Building, la 5ème Avenue, les Yankees, le Brooklyn Bridge, Chinatown… ; en fait tous les clichés qui ont contribué à sa grandeur au fil des années et qui ont fait de New York le mythe qu’elle est devenue aujourd’hui.
Un aspect unique de la Mégalopole est resté toutefois injustement dans l’oubli. Un aspect qui, contrairement à tous ces clichés, n’a pas été surexploité médiatiquement et touristiquement: Elle est habitée depuis plus de 150 ans par une multitude de champignons géants! Majoritairement invisibles depuis les trottoirs de Manhattan, du Queens, de Brooklyn, du Bronx ou de Staten Island, ils dominent pourtant largement l’horizon lorsqu’on a l’occasion de s’élever quelque peu de la surface du sol. Ils s’installent exclusivement sur les toits des immeubles, dont la surface plane, si répandue dans l’architecture américaine, favorise leur bonne adaptation dans cet environnement. La hauteur est une caractéristique indispensable de ce phénomène. Ces étranges créatures ne craignent pas le vertige ; bien au contraire, plus elles trouvent refuge haut dans le ciel, plus leur taille s’en trouve développée. Généralement posés sur leurs quatre pieds, leurs corps ronds et leurs chapeaux pointus pourraient en faire des personnages idéaux pour dessins animés, subtil mélange entre Les Gargouilles et Pinocchio. Ils n’ont pourtant rien de personnages de fiction. Ils ne sont ni d’espèce animale, ni d’espèce végétale. Même si les pigeons locaux aiment à se réfugier dans leurs bras afin d’y passer la nuit, il est très improbable qu’ils puissent retrouver ces mêmes bras la nuit suivante, tant le nombre et la ressemblance en font des formes facilement confondantes. Ils sont des monuments du patrimoine new yorkais capables d’affronter toutes les situations météorologiques, notamment le vent souvent tempétueux localement et les 70ºC d’amplitude thermique annuelle.
Ces créatures de bois aux pieds d’acier sont les réservoirs d’eau de la ville de New York (New York Water Towers).




La première est connue du monde entier: l’installation de châteaux d’eau à la sortie des villes. Leur hauteur doit impérativement être supérieure à la plus haute habitation afin de permettre à ce phénomène des vases communicant de fonctionner correctement ; l’eau peut donc s’écouler normalement aux derniers étages sans problème. Cette solution n’est cependant valable que si le nombre d’habitations est limité.
La deuxième est couramment utilisée à New York: l’installation de pompes électriques ou à mazout. Il est commun d’en rencontrer deux, trois voire quatre placées à la chaîne afin de multiplier leurs effets. Cette technique peut engendrer de sérieux inconvénients sonores et peut aussi priver tout un immeuble d’eau courante en cas de panne d’électricité.
La troisième et dernière solution est utilisée par 90% des immeubles de plus de six étages: l’installation de Water Towers individuels sur les toits des immeubles. Dans ce cas, pas besoin de pompes ou d’études sur les vases communiquant, l’attraction terrestre s’occupe de faire le travail. Le ravitaillement nécessite néanmoins l’utilisation d’une pompe. Les tuyaux montant jusqu’à la cuve étant directs et plus étroits, la puissance requise est moindre, et la pompe nettement moins gênante.
A l’intérieur de la cuve, le principe est identique à celui d’une chasse d’eau: Lorsque le niveau devient critique, le flotteur déclenche la mise en marche de la pompe permettant ainsi à the house et the stand(respectivement, la partie supérieure destinée à l’utilisation domestique et la partie inférieure alimentant les sprinklers) de se remplir à nouveau.